Huit mois après sa création, l’association « Thalwith » vient de bénéficier, en guise de siège, d’un local situé au dernier étage de la bibliothèque communale de la ville d’Azeffoun, mis à sa disposition par l’APC.
Bonne nouvelle, donc, pour les membres de cette association qui s’occupe, notamment d’aider les enfants handicapés mentaux de la localité ainsi que pour les parents de ces derniers. Ainsi donc, ces membres ont entamé leurs activités, dès le mois de décembre dernier, en commençant, entre autres, à recevoir des enfants malades, accompagnés de leurs parents. L’objectif de cette dynamique association est d’aider ces enfants et leurs parents par l’accompagnement, les soins et le suivi, notamment par des activités pédagogiques. D’ailleurs, on notera la présence parmi ses membres d’un psychologue, d’un orthophoniste, d’un chirurgien et d’un pédiatre. Le président M. Mahieddine Sofiane, psychologue clinicien lui-même, regrette, néanmoins, l’absence d’un neuro-pédiatre, d’un pédopsychiatre et un kinésithérapeute, qui viendraient compléter la composante de l’association, qui s’occupe surtout d’enfants touchés par des pathologies comme la trisomie 21, l’IMC (infirmité motrice cérébrale), l’autisme, la phénylcétonurie (maladie rare, 10 cas recensés au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, dont quatre dans la daïra d’Azeffoun). Elle s’occupera aussi de la prise en charge des troubles du langage, mission due à des orthophonistes. Il faut, par ailleurs, signaler l’absence d’un centre spécialisé dans ce genre de maladies à Azeffoun, ce qui contraint les responsables de l’association à orienter les malades vers ceux de Bouzguène et de Boukhalfa, L’association reste également en contact avec les deux centres étatiques de rééducation fonctionnelle de Tixeraïne et de Staouéli. L’association « Thalwith » exprime le souhait de voir les autorités compétentes réfléchir à remédier à cette carence.
D. Ferhat