Plaidoirie pour un contrôle régulier

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Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, a présidé, hier, au sein de son département ministériel, la réunion annuelle des inspecteurs généraux du travail pour faire le bilan en matière de réforme des services de contrôle, des moyens humains et matériels de l’inspection du travail qui, selon lui, « se sont vus améliorer de façon significative».

Dans son allocution d’ouverture, le ministre a insisté sur le fait que cette institution a bénéficié de différentes mesures dans le cadre de la concrétisation des différents programmes quinquennaux et ceux destinés aux régions du Sud et des Hauts plateaux. Lesquels avantages ont permis l’amélioration des conditions de travail des inspecteurs du travail et l’accueil des usagers, à travers la réalisation de nouvelles structures couvrant tous les services au niveau local. Les moyens de locomotion, qui faisaient souvent défaut, ont également connu une amélioration notable en ce sens que le renforcement du parc automobile est une réalité. Abordant la question du renforcement des ressources humaines à travers des programmes de recrutement, Benmeradi a indiqué que « le nombre d’inspecteurs du travail actifs a connu une hausse significative, ce qui permet un « niveau de couverture d’un inspecteur du travail pour 12 000 travailleurs ». La question de l’amélioration des conditions du travail, du statut des inspecteurs du travail a été également évoquée. A ce propos, le ministre a fait savoir que sur le plan des visites de contrôle, les données statistiques consolidées font ressortir un saut quantitatif considérable dans ce domaine avec la réalisation de 191.135 visites en 2012, par rapport à 2006, soit une augmentation de 133% et l’atteinte d’une moyenne de 124.000 visites annuellement. Ce qui dénote d’une amélioration tangible des moyens mis en oeuvre pour assurer la couverture de tous les services, y compris au niveau local. En tout état de cause, il faut arriver, selon Benmeradi, à ce que « chaque inspecteur du travail puisse effectuer au minimum 27 visites par mois, ce qui pourrait représenter le taux de 60 % du temps de travail à consacrer à l’activité de contrôle. Enfin, dans le chapitre des attributions des inspecteurs du travail, il faut savoir que celles prévues par la loi pour les pouvoirs d’investigation permettent à ces derniers de pénétrer librement à toute heure, de jour comme de nuit, dans tout lieu de travail ou supposé tel et de procéder à tout examen, contrôle ou enquête sur les livres, registres ou documents prévus par la réglementation. Enfin, pour une meilleure collaboration lors des conflits entre employeurs et employés, le ministre a vivement insisté sur la nécessité de faire connaître leurs droits et obligations.  

Ferhat Zafane

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