La contestation s’amplifie

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La grogne s’amplifie dans le secteur de l’éducation nationale. 

La mobilisation des enseignants des trois paliers confondus ne faiblit pas. En effet, la colère exprimée par l’Union nationale des personnels de l’éducation et de formation (UNPEF), et le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST) ne risque pas de s’estomper de sitôt. Bien au contraire, ces deux organisations syndicales se disent plus que jamais déterminés à poursuivre leur action, et cela, jusqu’à qu’il y ait une prise en charge concrète des préoccupations des travailleurs de l’éducation nationale. De plus, la contestation a encore pris de l’ampleur en s’élargissant, puisque, le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST-Elargi) a, lui aussi, rejoint  le mouvement de protestation, en appelant une grève d’une journée renouvelable, hier. Cette action de contestation se veut, d’après le syndicat, « une manière d’exiger la correction du dysfonctionnement contenu dans le statut particulier des travailleurs de l’éducation nationale ». Le mouvement de grève auquel a appelé le CNAPEST-Elargi a été massivement suivi, selon le chargé de communication et d’information au sein de cette entité syndicale, M Messaoud Boudiba, qui a estimé le taux de participation à 87 % au niveau de l’enseignement secondaire, 45% au niveau du moyen et 30% au primaire. Pour le chargé de communication et d’information du CNAPEST, le recours à la grève était inévitable, vu l’attitude du ministère de l’Education qui, selon lui, n’a pas daigné honorer ses engagements. S’agissant du débrayage initié par le SNAPEST, qui boucle aujourd’hui son deuxième jour de grève, le coordinateur national de ce syndicat dira qu’il a été un franc succès. Ce syndicat a, par ailleurs, déploré le fait qu’ »au lieu d’ouvrir les portes du dialogue avec le partenaire social, la tutelle a eu recours à la justice, afin de déclarer notre grève illégale ». Pour sa part, l’UNPEF s’est félicitée de la grande mobilisation des travailleurs du secteur à ce mouvement de grève. Le taux de suivi de cette action, selon l’UNPEF, est estimé à 69% à l’échelle nationale. 

 L.O.CH.

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