Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 21 h, un garde communal répondant au nom de Ahmed Raouraoua, 46 ans, a été assassiné par un commando de l’ex-GSPC. La tuerie s’est produite dans l’avenue principale de l’ex-Courbet. Ce site qui grouillait de monde est devenu en quelques minutes des plus dangereux. Le jeune élément de la Police communale se dirigeait à grands pas vers son domicile lorsqu’il fut surpris par l’attaque d’un individu qui lui fit un crochet. Deux autres terroristes tirent alors à bout portant sur la victime plaquée au sol, ne lui laissant aucune chance de survie. De nombreux piétons eurent le réflexe de jeter à terre au moment de la fusillade. D’autres, pris de panique, couraient dans tous les sens sans savoir où aller. Moments de cauchemar au cours duquel, a-t-on rapporté, les commerçants et gérants de café ont vite baissé rideau. Les terroristes au nombre de trois ont, sitôt leur forfait accompli, pris la fuite à bord d’une Toyota de type Hillux, a-t-on signalé.
Le jeune homme ciblé, surnommé Ben Rahal, laisse derrière lui une petite famille composée de cinq personnes. Ancien élément d’une structure aux iliaire locale de sécurité, il exerçait ces dernières années comme cuisinier dans le cantonnement de la Police communale du village avoisinant d’El Quaria.
S’ajoutant depuis de début de Ramadhan 2007 à deux attentats dans la même contée, l’un à l’explosif et l’autre à l’arme automatique avec un bilan de 3 morts et huit blessées, l’acte ignoble d’avant-hier est attribué à une serriate d’El Arkam, branche islamise sanguinaire dirigée par Youcef Khelifi, Alias Abou Talha, condamné au mois de juin dernier à la peine capitale par la cour pénale de Boumerdès. La psychose rôde encore, ici et là, durant ces derniers jours de Ramadhan.
Salim Haddou.