“On n’a pas attendu l’arrivée de l’hiver pour prendre en charge la demande des directeurs des établissements scolaires pour rénover ou remplacer les appareils de chauffage devenus vétustes. Les cinq écoles de notre commune ont été dotées d’appareils à mazout», nous apprendra M. Aissaoui, adjoint au maire de la municipalité. Et de poursuivre: “ Le problème est réglé. A Ath Boumaâza, nous avons installé six nouveaux poêles à mazout, d’autant plus que ce village se trouve à plus de 1000m d’altitude”. Dans cette commune semi rurale, les travaux du projet de raccordement au gaz naturel sont en cours, si bien que les élus locaux ne veulent pas se précipiter et remplacer tous les poêles. “ Vous savez, d’ici deux ans, le gaz de ville arrivera dans tous les villages. Alors, nous avons remplacé que les appareils qui ne sont pas fonctionnels. Nous allions consacrer une enveloppe conséquente pour l’achat d’autres appareils, mais nous avons jugé qu’il vaut mieux patienter car toutes nos écoles seront alimentées en gaz naturel dès que la localité sera raccordée au réseau, et l’on achètera des appareil de chauffage à gaz de ville pour nos établissements“. Actuellement, les deux établissements du chef-lieu, les écoles Titouche Said et Frères Benakli, fonctionnent déjà au gaz naturel. “ Nous ne manquons de rien et les salles sont bien chauffées», nous dira le directeur de l’école Titouche. Par ailleurs, sur un autre volet, l’adjoint au maire nous confiera que le dossier de réalisation d’un groupe scolaire du côté d’Imazgharène Ouest est déjà ficelé. “ Quand nous sommes arrivés à la tête de l’APC, nous avions cru que ce projet était déjà inscrit. Mais, finalement, il n’y avait rien de cela, c’est pourquoi nous avons fait toutes les démarches pour doter ce village d’un groupe scolaire», conclura M. Aissaoui. Notons dans le même ordre d’idées que cette commune possède sept écoles primaires et deux collèges d’enseignement moyens opérationnels. Mais, décidément, le projet qu’attendent, aussi bien les autorités locales que les parents, est la concrétisation du projet du lycée, en cours de réalisation. “ Maintenant, nous sommes sûrs que notre commune aura son lycée. Ils sont plus de mille élèves à se rendre aux établissements de Draâ El Mizan, ce qui nécessite des moyens de transport énormes dont notre commune est dépourvue», précisera un autre interlocuteur. Dans cette municipalité les autorités font face quotidiennement à l’épineux problème du ramassage scolaire qu’ils ont du mal à assurer, à cause du manque de véhicules de transport au niveau du parc communal et d’un budget qui ne permet pas aux responsables de procéder par des conventions avec des transporteurs privés.
Amar Ouramdane