Le commerce informel a la peau dure et continue de défier les autorités locales.
La place du 8 Mai 1945 en est la preuve, puisque des marchands de fruits et légumes continuent d’occuper les lieux, au su et au vu de tout le monde. Ces marchands ne se contentent pas de ces espaces, ils vont même jusqu’à obstruer les passages au niveau des virages, grignotant quelques dizaines de centimètres de la chaussée. Plus loin, sur le boulevard Amirouche, c’est le retour des marchands d’objets de décor, d’habillement et de chaussures, qui étalent leurs marchandises, encombrant les trottoirs et gênant les piétons dans leurs mouvements. Il faut noter que ces différents endroits qui attirent ces commerçants au noir, avaient été ciblés par les services de sécurité qui avaient, durant une certaine période, « nettoyé » les lieux. Par ailleurs, la place du cinéma Hoggar est devenue, par négligence des uns et des autres, un espace de stationnement de véhicules qui n’ont rien à voir avec une quelconque activité culturelle. Lesquelles activités qui ne sont d’ailleurs programmées qu’au mois de Ramadhan, au grand dam des férus de la culture. Face du bureau de poste, le site de l’ex mairie , qui avait pour rappel été détruite, reste toujours sans clôture, ce qui a fait qu’il soit devenu une sorte de décharge et un dépotoir d’où des odeurs nauséabondes empoisonnent l’atmosphère des environs.
Arous Touil