La procédure d’octroi d’aide à l’habitat rural, lancée depuis 2005, vient de connaître certaines modifications dans la constitution du dossier. Ainsi, les postulants qui avaient déjà déposées des dossiers au niveau de leurs communes respectives viennent d’être invités à se rapprocher des services municipaux à l’effet de fournir les pièces nécessaires exigées par la nouvelle procédure. Cette dernière exige d’abord le formulaire de la Caisse Nationale du Logement (CNL) qui doit être rempli et légalisé puis un certificat de résidence déterminant que le demandeur réside au moins depuis cinq ans dans le territoire de la commune et enfin une fiche de paie du postulant. A cela s’ajoutent évidemment les pièces habituelles, telles que les actes de naissance du couple, etc. D’ailleurs, pour pouvoir reformuler leurs demandes à cet exploit, un délai d’un mois, soit jusqu’à la fin de février en cours, a été accordé aux postulants. Il y a lieu de souligner que cette formule d’aide à la construction des habitations constitue une bouffée d’oxygène pour les habitants des zones rurales. Mais le seul point noir qui demeure à ce jour un handicap pour les villageois, est leur privation des aides en surélévation. Même si, cette demande a été satisfaite dans certaines wilayas où le foncier fait défaut, à Bouira le cas paraît identique dans certaines zones. Ce refus risque alors, dans un avenir proche, de créer des situations conflictuelles dans les ménages. Ce qui nécessite impérativement, donc, de permettre aux habitants des zones rurales de formuler des demandes d’aide et bâtir en surélévation.
S. M.