Des centaines de personnes originaires de la wilaya de Béjaïa, blessées dans des attentats terroristes dans les années 90, revendiquent, depuis presque une dizaine d’années, maintenant, le statut de victimes du terrorisme. Ces derniers se sont réunis, hier, au siège de l’UNFA, sis au centre ville de Béjaïa, pour réitérer leur seule et unique revendication. « J’ai été grièvement blessé en 1997, dans l’explosion d’une bombe qui visait un train de transport de marchandises », témoigne Aïssa Touazi, qui exerçait, au moment des faits, les fonctions de chef de train. Comme lui, ils sont quelque 600 personnes originaires de Béjaïa qui ont failli périr dans des attentats à la bombe perpétrés, durant la décennie noire qu’a vécue le pays, par des groupes terroristes. Ils s’en sont sortis avec des blessures plus ou moins graves. « Nous demandons à être reconnus en tant que victimes du terrorisme », insiste notre interlocuteur. Il est à relever que les adhérents du bureau de wilaya de Béjaïa de la Coordination nationale des victimes du terrorisme se sont réunis, hier, au siège de l’UNFA pour, en sus du renouvellement des instances exécutives de ladite coordination, débattre des démarches à entreprendre prochainement pour donner un nouveau souffle à leur mouvement et faire aboutir leur revendication.
F.A.B.