Les parents d’élèves s’en remettent à Bouteflika

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Face à la poursuite de la grève dans le secteur de l’Education, l’association des parents d’élèves appelle le Président de la République à intervenir afin de sauver l’année scolaire.

Les parents d’élèves ont exprimé leur ras-le-bol face à la persistance de la grève des enseignants, accusant ces derniers de prendre leurs enfants en otages. «Après trois semaines de grève, le Premier ministre n’a donné aucune suite à notre demande. Nous avons donc adressé avant-hier, une lettre au Président de la république pour qu’il mette fin à cette crise », a affirmé hier, Khaled Ahmed, le président de l’association des parents d’élèves d’Alger. Celui-ci a tenu à mettre l’accent sur  l’impossibilité de rattraper les cours de trois semaines, « car le deuxième trimestre est très court, d’autant plus que le programme scolaire est très chargé. Sans oublier le problème de la surcharge des classes », a-t-il expliqué.    Par ailleurs, le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST)-Elargi appelle à la tenue d’autres actions de protestation au niveau des wilayas. Face à la non-prise en charge de ses revendications, le syndicat compte radicaliser son mouvement de protestation. « Le bureau national appelle à la tenue des assemblées de wilayas, après-demain, afin de décider d’autres actions de protestation », lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par le Cnapest-Elargi. Ce dernier a dénoncé avec force ce qu’il a qualifié de « pratiques abusives », du département de la tutelle pour casser le débrayage des travailleurs de l’Education. « Le recours à la justice et les menaces mènent davantage au pourrissement de la situation », s’indignent les membres du syndicat. En effet, les grévistes se disent très attachés à leurs revendications, notamment l’ouverture de négociations sérieuses avec la tutelle, afin de trouver des issues adéquates à leurs  doléances. De son côté  le syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST) maintient, également, son débrayage annoncé pour les 9, 10, 11, 12 du mois en cours. « Notre action de protestation est toujours maintenue, face à l’absence de réponse favorable de la part de la tutelle. Contrairement à ce qui a été rapporté les établissements scolaires sont ouverts devant les enseignants », a fait savoir, Meziane Meriane, le coordinateur national du Snapest.

 Samira Saïdj 

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