L’absence d’une gare routière se fait sentir

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En l’absence d’une gare routière, modeste soit-elle, au niveau du chef-lieu de la daïra de Barbacha, les voyageurs souffrent le martyre des langues attentes loin de tout abris du froid et des pluies, ainsi que du soleil et des chaleurs. Les citoyens, tout comme les propriétaires de bus, subissent les conséquences d’un secteur complètement dépourvu de commodités nécessaires à l’organisation de cette activité comme des quais de stationnements adéquats pour les bus, des abribus et des sanitaires. Les souffrances augmentent plus pour les familles accompagnant des personnes âgées ou des enfants qui attendent debout, au bord de la chaussée, le passage ou le départ d’un bus. Les deux abribus existants au centre de cette localité sont squattés par des marchands ambulants ou occupés par des délinquants et autre buveurs d’alcool. Les voyageurs se disent étonnés de l’insouciance des pouvoirs publics à venir à bout de cette situation qui met en péril les voyageurs. L’exiguïté de ce centre urbain et l’absence d’une gare ou, néanmoins, d’un espace de stationnement, sont à l’origine des embouteillages et de l’anarchie dans un chef-lieu qui nécessite des aménagements, un nouveau plan de circulation et aussi de nouvelles structures de services publics. Devant cet état de fait, l’on peut dire que les voyageurs de Barbacha sont dans la tourmente, à laquelle s’ajoute celle du voyage lui-même en sachant que voyager dans cette région donne des vertiges au plus robuste des passants contraints à emprunter plusieurs virages et tronçons sinueux avant d’arriver à destination.

Nadir Touati

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