Bras de fer à l’entreprise de chemiserie du centre

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L’entreprise de chemiserie du centre de Larbaâ Nath Irathen, implantée sur la route d’Affensou, connaît, ces derniers temps, des perturbations opposant la section syndicale et la direction de cette dernière. En effet, ce bras de fer perdure, depuis plusieurs mois déjà plongeant l’ensemble des travailleurs dans le stress et la contrainte au quotidien. Selon des membres de  cette section syndicale avec qui nous avons pris contact dont la secrétaire générale, Mouloudj Dalila, la secrétaire chargée de l’organique, Bouzid Messaouda, de la secrétaire chargée des finances, Serbouh Nadia et de la secrétaire chargée de la législation et des conflits, Hamrioui Lynda, l’entreprise vit, actuellement, des difficultés engendrées par le premier responsable de cette unité à savoir M.  Kaci. « Notre présence dérange beaucoup de personnes, parce que nous défendons les droits des travailleurs que nous jugeons bafoués par l’administration. Des droits que nous avons commencés à revendiquer juste après notre élection. Suivra par la suite, une plate forme de revendication établie lors des réunions que nous avons organisées avec l’ensemble des travailleurs et travailleuses que nous avons  soumis ensuite à toute hiérarchie », ont-elles déclaré. Parmi ces revendications, elles ont cité entre autre, la régularisation des week-ends depuis 2003, la titularisation de tous les employés dépassant les trois années d’activités et le traitement des fonctionnaires avec égalité. « Maintenant, nous sommes suspendus jusqu’à nouvel ordre », souligneront-elles. De son côté le directeur de cette unité M. Kaci, avec qui nous avons pris attache et en présence de M. Moudoud, assistant de direction et Melle Abella, responsable de la sécurité dément catégoriquement les propos tenus par ladite section. « Ces faux problèmes, qui perdurent depuis juillet dernier, sont qu’un complot de l’extérieur contre ma personne, visant, sans doute, la déstabilisation de l’entreprise », dira-t-il. Et d’ajouter : « Concernant la suspension de ces dernières, je n’est fait qu’appliquer le règlement intérieure, autrement dit, la loi qu’est au-dessus de tout le monde ». Selon ce premier responsable, « l’article 42, le sous-titre A, alinéas 3 et 4, le sous-titre B, alinéas 5, 7 et 8, a été piétiné et bafoué par cette section syndicale. Mais encore, elles ont entravé à la liberté du travail : refus sans motif et incitation du collectif au refus d’exécuter les instructions liées à ses obligations professionnelles. Encore plus grave, des provocations, des diffamations et des intimidations à mon égard ». « Cette section syndicale fait tout pour avoir des promotions. En cas du contraire, ce qu’est le cas, elles sèment la discorde au sein de l’entreprise. Elles ont instauré un climat de psychose », soulignera-t-il, avant de répliquer en disant : « dans le souci d’honorer les marchés que nous avons signé avec nos partenaires, nous avons fait appel aux ouvriers, de la dite entreprise, afin  de travailler le samedi, qui sera payé et récupéré par ces derniers ». « Depuis mon arrivé dans cette unité qui m’est très chère, j’ai favorisé le dialogue et tout ce que je fais, je le fais pour le bien de l’entreprise », conclura-t-il.  Etant la seule unité étatique qui embauche dans la région, les employés de la dite unité ainsi que la population de la région souhaitent que la section syndicale et leurs hiérarchie arrivent à un terrain d’entente et se mettent d’accord dans les plus brefs délais. 

Youcef Ziad

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