L’Intersyndicale maintient sa grève

Partager

Les établissements scolaires des trois paliers de l’éducation: primaire, moyen et secondaire, risquent de vivre des perturbations demain.

L’Intersyndicale de l’éducation maintient son mot d’ordre d’une grève nationale d’une journée, prévue pour lundi 21 janvier. En effet, six syndicats du secteur (CELA, Cnapeste, Unpef, Snte, Snapest, et Satef), regroupés en coalition, ont appelé à une grève nationale d’une journée.

Une action qui sera appuyée par plusieurs rassemblements de protestation, prévus le lendemain mardi 22 janvier, devant les directions de l’éducation, à l’échelle nationale. Il faut dire que Mme Nouria Benghabrit n’a, finalement, pas réussi à faire baisser la pression et à écarter le spectre de la paralysie, qui planera sur son secteur demain.

La première responsable du secteur a entamé une série de rencontres bilatérales avec les syndicats en question, dans le but de les dissuader de leur action, mais en vain. «Les rencontres bilatérales entre les syndicats en question et la tutelle n’ont pas répondu aux attentes de la famille de l’éducation nationale et des syndicats», déplore l’Intersyndicale dans un communiqué rendu public hier.

Les syndicats en question ont qualifié les réponses du ministère de «superficielles», surtout pour ce qui concerne les dossiers pédagogiques et socioprofessionnels, qui ont fait «l’objet de simples promesses sans calendrier, ni mécanisme pour les concrétiser». La coalition confirme à ses adhérents «sa détermination à poursuivre le combat en faveur de leur cause» et renouvelle son appel au ministère pour un dialogue «sérieux avec des réponses précises aux revendications formulées dans le préavis», ajoute l’Intersyndicale dans le même document.

Cette dernière se réunira le 24 janvier prochain pour évaluer l’état des lieux et prendre «les décisions qui s’imposent». Rappelons que la coalition avait décidé de se retirer collectivement de la charte d’éthique du secteur, signée conjointement avec le ministère de l’Éducation, en novembre 2015. Aussi, ces formations syndicales avaient décidé de boycotter toutes les activités et ainsi que toutes les réunions officielles organisées par la tutelle au niveau national et local.

Ces syndicats dénoncent également «le mode de gouvernance de la tutelle qui n’a pas respecté ses engagements par rapport au statut particulier et les œuvres sociales des travailleurs du secteur». Pour ce qui est des réformes projetées dans le secteur de l’éducation, les six syndicats dénoncent la prise de décisions du ministère «de manière unilatérale, sans consultation des partenaires sociaux».

L O Challal.

Partager