Les forces locales de sécurité ont réinvesti, vendredi dernier, certains maquis de l’est de Boumerdès qu’elles venaient de ratisser durant trois jours, au début du mois courant. Selon des sources concordantes, cette nouvelle opération a été déclenchée suite aux indications fournies par quatre éléments de l’ex-GSPC capturés, la semaine dernière, lors de l’embuscade militaire qui leur a été tendue entre Dellys et Tigzirt (voir notre édition du 08/02/2014 ). Exploitant, donc, des indices précis, les forces locales de sécurité ont systématiquement quadrillé le massif s’étendant de Sahel Boubarak au lieu dit Zerrarka, près de Ouled Amer. Les militaires y ont découvert, a-t-on signalé deux autres casemates, dont l’une abritait avant le déclenchement de ce ratissage, pas moins de cinq terroristes. Des restes de nourriture, des couvertures et des effets vestimentaires ont été récupérés après la démolition de ces deux sanctuaires de l’ex-GSPC, a-t-on ajouté. L’armée utilise aussi, actuellement, de gros engins pour le déminage de nombreux sentiers menant à d’autres coins suspects. Elle n’admet pratiquement aucun répit dans l’optique de parachever la maîtrise de la situation sécuritaire au niveau de cette zone montagneuse sensible, faisant face à celle de Sid Ali Bounab. L’opération militaire actuelle cible, notamment une ancienne seriate sanguinaire d’El Ansar, à sa tête le dénommé Ouadhi, originaire de la commune semi-rurale de Ouled Aïssa. Cette seriate islamiste irréductible, d’obédience salafiste, sera elle aussi inexorablement anéantie comme d’autres groupuscules terroristes identiques, suite aux principales offensives de l’ANP ayant eu, l’année dernière, pour théâtre, les maquis de Keddara, Timezrit, Sidi Daoud, Cap Djinet, Baghlia et Dellys.
Salim Haddou