Sit-in hier à Tizi-Ouzou…

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Le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) a organisé durant la matinée d’hier, un sit-in devant le siège de la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou. 

Un peu plus de deux cents ouvriers professionnels ont répondu à l’appel du bureau de wilaya. De nombreuses banderoles ont été brandies sur lesquelles nous pouvons lire : « Respect du SNCCOPEN égal dignité du travailleur », « Non à la hogra », « Nous voulons nos droits ! ». Au cours de la prise de parole du président du syndicat, M. A. Hallou a montré du doigt, sans les nommer, les syndicats de la wilaya de Tizi-Ouzou qui « nous ont laissés à mi-chemin. Suite à cette trahison, nous avons créé notre propre syndicat et avec la collaboration et la mobilisation de tous, nous parviendrons à arracher les droits des corps communs trop longtemps ignorés ! ». Par cette action, ils demandent, notamment de considérer le SNCCOPEN comme partenaire social, revoir et réétudier le statut particulier des travailleurs, le reclassement des corps communs, l’intégration des contractuels et l’octroi de primes, l’annulation de l’article 87 bis. Les corps communs réclament également des primes de rendement au même taux que celle des autres travailleurs de l’éducation (40 % au lieu de 30 %), la création de la médecine de travail (droits aux soins gratuits). Les oeuvres sociales sont aussi montrées du doigt par les corps communs qui se disent exclus des prêts identiques (logement, construction…) à ceux des enseignants. Etant donné les travaux qu’ils assurent quotidiennement, les corps communs exigent des primes de saleté de danger, d’examen, car retenus pour les cantines et les demi-pensions sans pour autant être encouragés pour ces missions qui, sans eux, ne seraient pas accomplies. 

Arous Touil

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