Répondant à l’appel de leur section syndicale, les travailleurs des corps communs et ouvriers professionnels des secteurs des œuvres universitaires, de l’éducation, de la santé et de la formation professionnelle ont entamé hier, une grève de deux journées. « Nous voulons exprimer notre mécontentement face au silence de la tutelle quant à la prise en charge de notre plateforme de revendications », nous a dit un représentant des travailleurs, exerçant au niveau de la résidence universitaire Tahar Djaout de la capitale des Hammadites. Dans un communiqué rendu public, la veille, le bureau national du syndicat des corps communs, affilié au SNAPAP, a appelé les travailleurs du secteur à observer deux journées de grève, les 23 et 24 du mois en cours. Deux journées de grève qui seront suivies d’une action de protestation à Alger. Selon un syndicaliste, le taux de suivi de la grève fut dans la journée d’hier de 80%. Les promesses non tenues par la direction générale de la fonction publique, données à la suite du sit-in du 10 février dernier, sont, nous dit-on, la principale cause qui a poussé la fédération de wilaya de l’enseignement supérieur et des autres secteurs à reprendre le chemin de la contestation. Les protestataires revendiquent, entre autres, « la révision à la hausse de la prime de rendement, l’intégration des contractuels et des travailleurs des corps communs et des ouvriers professionnels dans les secteurs sus cités ».
Hafid Nait Sliman