Les sinistrés du séisme de l’année 2000 du village Tachouaft, dans la commune de Bouhamza, ont procédé hier, à la fermeture du siège de la daïra de Seddouk pour une durée illimitée, soit jusqu’à une éventuelle visite du wali sur le site, avons-nous appris de M. Ben Meziane Hacéne, le délégué des contestataires. « Nous sommes 115 sinistrés du séisme de l’an 2000 à bénéficier de logements collectifs, situés dans un site pas loin de notre village. Les responsables de l’époque nous ont promis un relogement dans des habitations qui nous seront livrées clés en main, mais malheureusement, les travaux de la première tranche ont été réalisés en 2002 et depuis, nous ne cessons de réclamer la deuxième tranche mais en vain. Même si le wali de Béjaïa a fixé lors de sa visite en 2009 à notre village, une somme de 400.000,00 DA pour chaque logement, pour les restes à réaliser, mais seulement en exigeant que la distribution de ces logements ne se fera qu’après identification des bénéficiaires. Cette hypothèse nous la refusons et nous la refuserons toujours, du fait que ceux qui ont des moyens construiront des logements dignes de ce nom, alors que les pauvres ne réaliseront que des cagibis. Voilà pourquoi nous voulons que l’Etat continue, lui-même, ces logements qui nous seront livrés clés en mains comme il a été convenu au départ », a expliqué notre interlocuteur qui a continué dans le même ordre d’idées : « La galère continue pour nous depuis 14 ans et nous n’avons pas cessé de frapper à toutes les portes, mais en vain. Le président de l’APC et le chef de la daïra nous répondent à chaque fois que ce problème les dépasse. C’est pourquoi on a décidé de fermer le siège de la daïra de Seddouk à compter de ce dimanche, et ce, jusqu’à la visite du wali sur le site ».
L. Beddar