Si au lancement des travaux de raccordement au réseau de gaz de ville, en octobre dernier, les habitants du quartier dit les Boumriche, et ceux, oubliés, du lotissement Belaouche Mohamed et d'Azru N'Tamarth, avaient cru qu'ils jouiraient de cette commodité au plus tard à la fin du mois de février, aujourd’hui, ils n’y croient plus.
Les habitants de la cité dite du « Barrage », environ une vingtaine de foyers, ont carrément bloqué le chantier au niveau de la vallée. Leur revendication est d’être eux aussi pris en charge dans ce programme. » Nous avions, pourtant, participé aux actions, au même titre que ceux d’Azru N’Tamarth. A notre grande surprise, nous avons appris que nous ne faisions pas partie de ce programme. Si nous restons les bras croisés, il faudrait attendre encore des années. Cela ne demande pas beaucoup à nous inclure dans cette opération. Nous ne laisserons pas ce projet aller jusqu’au bout si nous n’avons pas de réponse écrite à ce sujet », nous confiera l’un des opposants. Depuis plus d’un mois, l’entreprise a quitté les lieux, de peur de perdre ses engins en cas d’action de contestation. Des discussions ont eu lieu avec les responsables locaux et l’on croit savoir qu’une proposition a été faite par l’APC aux citoyens protestataires. Il s’agirait d’une extension d’environ 500 mètres. L’entreprise aurait même accepté de prendre en charge le réseau de distribution vers les foyers. Jusqu’au jour d’aujourd’hui, les contacts sont toujours en cours pour dénouer cette situation. » Nous avons mené d’innombrables démarches pour décrocher ce projet au profit des habitations de notre lotissement et ceux du quartier les Boumriche, environ cent cinq foyers sont concernés. Il faudra trouver la solution qui évitera à nos voisins de passer d’autres hivers dans le froid », nous confiera, l’ex président de l’association du lotissement Belaouche Mohamed. Dans le même ordre d’idées, il faudra signaler que le versant sud du chef-lieu communal bénéficie d’opérations dans le cadre de cette alimentation, en attendant le lancement du projet qui touchera Sanana, Ichoukrène et Maâmar.
Amar Ouramdane

