Le chemin communal n°07 n’a subi aucune opération de réhabilitation depuis plus de 10 ans. Goudronné en 2002, il se retrouve, aujourd’hui, dans un état des plus dégradés, notamment au niveau de l’entrée du village Ait Ider Ouali où un affaissement de la chaussée qui s’y est produit, il y a de cela quelques années, a encore empiré les choses. Les services concernés, au lieu de procéder à une étude approfondie et de réparer cet affaissement, une fois pour toutes, par la construction d’un mur de soutènement et le drainage des eaux pluviales, se sont contentés de remplir le vide par des masses de terre, mais cela, comme attendu, n’a rien réglé puisque à chaque pluie, l’affaissement se reproduit. A signaler qu’au lieudit Tizgui Ath El Mansour, des travailleurs s’affairaient à la construction d’un mur de soutènement, en amont de la chaussée, pour renforcer la route suite à un glissement de terrain. A quelques mètres de là des chutes de pierres menacent la sécurité des passagers qui fréquentent cet axe routier. Par ailleurs, à l’entrée du territoire de la commune d’Imsouhal, le chemin est difficilement carrossable et ressemble plutôt à une piste agricole, notamment à l’entrée des villages Boumessaoud et Tizi Guefrés, où le goudron n’est plus visible sur une distance de plus de 10 mètres, à cela s’ajoutent la formation de nids de poule et la stagnation des eaux pluviales formant des marécages tout le long de cet axe. Pour remédier à cela, les services de l’APC procèdent aux travaux de rafistolage par l’utilisation de la terre battue pour boucher les trous. Ces mêmes services font dans l’improvisation, au lieu de nettoyer les caniveaux et les avaloirs en automne. Ils ont, par exemple, dernièrement, au village d’Ait Ouatas, envoyé à la place des travailleurs de la voierie une case pour nettoyer la chaussée, malheureusement, le chauffeur de l’engin, qui voulait arracher la terre pour boucher les trous, a touché le talus et a bouché les caniveaux. Ce qui a causé avec les pluies, la formation d’une pâte collante et glissante. Les usagers de cet axe routier se demandent ce que font les autorités qui gèrent l’argent du contribuable. « Pourtant, nous nous acquittons de nos cotisations et de nos vignettes régulièrement », déclare un transporteur de voyageurs.
Madjid Aberdache
