Répondant aux questions des journalistes présents, les orateurs, chacun de son côté, diront : “Nous mènerons des actions permanentes pour contrecarrer les coups de force engagés par le pouvoir et ses relais”, avant de brosser un tableau sombre depuis 1992 à ce jour sur ce qui se passe dans la région et dans le pays en général. M. Laskri, qui a ouvert les débats, dira que les “enjeux sont énormes”, avant de qualifier ces actes de provocation et de coups d’Etat successifs, M. Tabou pour sa part qualifie la procédure de la dissolution des assemblées d’“illégale” et d’ajouter : “Nous sommes un parti légaliste, et nous ne sommes pas un FIS-bis”. Et de considérer que tout ce qui s’engrange actuellement n’est qu’une “sorcellerie politique”. A une question qui lui a été posée sur le décret présidentiel, qui apparemment est finalisé au niveau d’El Mouradia pour la dissolution, M. Tabou révélera que c’est un décret “hors la loi” et de coup de force opposé contre les populations de la démocratie. “Nous n’accepterons pas et nous continuerons à nous battre en toute légalité”. Le FFS, en cas de dissolution forcée, participera-t-il aux élections partielles ? “Nous aviserons en temps opportun”, diront-ils d’emblée. “Nous avons des institutions et nous saurons prendre des décisions”, avant de conclure que “le parti a toujours su gérer des situations aussi difficiles”. A l’heure où nous écrivons ce papier, les débats continuent au niveau du centre culturel entre les élus et militants de ce parti, et aucune information ou déclaration n’est rendue publique.
S. K. S.