Quand l’argent vient à manquer

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l La Jeunesse sportive d’Awzellaguène (JSA) seniors dames, le seul club de la wilaya de Bgayet à évoluer en superdivision, a démarré sur les chapeaux de roues en ce début de compétition. Une belle moisson de points (4 victoires sur 5) lui permet de coller au peloton de tête et d’entrevoir sereinement la suite de la compétition.L’atout-maître de la JSA réside incontestablement dans la jeunesse de son effectif, issu dans son écrasante majorité, des petites catégories du club, véritable vivier de jeunes talents. Deux recrues sont venues en renfort cette saison, pour consolider l’ossature de l’équipe. Une athlète de Tizi Ouzou et une autre de Aïn Oulmane (contrat non encore formalisé). Tandis qu’à la barre technique, les dirigeants ont renouvelé leur confiance à un technicien accompli, en la personne de Mourad Aït Ouarab, qui, de l’avis général, donne pleine satisfaction. La JSA a donc de sérieuses potentialités à faire valoir dans ce Panthéon national. Elle ambitionne de jouer les premiers rôles en championnat et de décrocher au minimum une coupe d’Algérie.Ambitions quelques peu contrariées, il est vrai par le faible niveau des subventions et l’absence de véritables contrats de sponsoring. Subventions et sponsors étant les deux mamelles d’un sport de performance. Pour le compte de l’exercice écoulé, la JSA a reçu en tout et pour tout 100 millions de centimes de la DJS et 35 millions de l’APC d’Ouzellaguen. La générosité de bailleurs privés, à l’image de Danone-Djurdjura, Star, Ifri, El Khabar, Général Emballage, Ramdy ou encore Cevital a aussi beaucoup aidé la JSA à maintenir le cap, néanmoins, la trésorerie du club a subi une véritable saignée, suite aux grosses dépenses occasionnées par ses deux participations en coupe d’Afrique des clubs, disputées au Maroc.A présent, la JSA est aux prises avec de sérieux ennuis financiers. Les dirigeants attendent de conclure des conventions avec des firmes privées, pour renflouer les caisses du club. Tout comme ils espèrent voir se concrétiser sous peu, la promesse de construction d’une salle, faite par le wali en septembre dernier. Cela permettra à la JSA de faire l’économie de ses déplacements à Akbou, contre la bagatelle de 12 millions de centimes l’an.

Nacer Maouche

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