Les habitants de la ville de Aïn Bessem, à une vingtaine de kilomètres vers l’ouest de Bouira, ont été surpris, durant la soirée de jeudi dernier, par une tempête de grêles qui a duré plus d’une demi-heure, à une cadence soutenue et sans interruption. Sans exagération, parfois la taille d’un grêlon atteignait celle d’un œuf. La stratification sur le sol donnait l’impression que c’était de la neige et non de la grêle. Alors que plusieurs rues et ruelles ont été submergées par les eaux, ces averses avaient même causé la coupure du courant électrique durant plusieurs heures. De nombreux dégâts matériels ont été aussi enregistrés au niveau de plusieurs quartiers de la ville. Ainsi et selon des témoignages recueillis auprès de citoyens de cette localité certaines habitations précaires de plusieurs quartiers du centre-ville ont subi de sérieux dégâts et d’autres ont vu leurs murs extérieurs s’effondrer, causant des blessures sérieuses à leurs résidants. « Personne ne s’y attendait à ces fortes précipitations, encore plus à des chutes de grêlons en cette période de l’année. Des dégâts sont à déplorer, surtout sur des habitations qui ont des toitures en tuile ou en charpente. Des vitres de commerces et de voitures garées à l’extérieur ont été également touchées », nous dira l’un des riverains. Dans les campagnes, les cultures en place, notamment de serres de tomate et d’arbres fruitiers, déjà éprouvées par un début de sécheresse en raison de la faible pluviométrie de cette année, ont été également endommagées. Jusqu’à présent, on ignore le bilan exact des pertes matérielles occasionnées par la grêle et les pluies torrentielles de jeudi dernier.
O. K.