Le FFS tranchera ce vendredi

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« La position FFS vis à vis de la situation politique dans le pays et de l’élection présidentielle sera rendue publique vendredi 7 mars, à l’issue du conseil national du parti », a précisé M.Bettatache qui s’exprimait  au cours d’une conférence de presse. 

Le suspense, savamment entretenu par le FFS, quant à sa position vis à vis de la présidentielle connaîtra, ce vendredi, son épilogue, selon les propos de son premier secrétaire national, Ahmed Bettatache, qui s’exprimait depuis Constantine où il a initié des rencontres avec ses militants, avant de rejoindre Mila et Oum El Bouaghi, en prévision de la tenue du Conseil national prévu vendredi prochain. « La position FFS vis à vis de la situation politique dans le pays et de  l’élection  présidentielle  sera rendue publique vendredi 7 mars, à l’issue du conseil national du parti », a précisé M.Bettatache qui s’exprimait  au cours d’une conférence de presse. « Le conseil national, organe suprême de délibération, est seul habilité à se prononcer sur les décisions du parti », dira -t-il. Il a souligné que son parti  » a une crédibilité à préserver ». Bettatache a ajouté que le FFS  » n’est pas partisan des accords tacites » et que son parti qui « soutient l’Etat mais pas le régime », « oeuvre à la préservation (…) de la stabilité du pays et milite pour le changement pacifique ». S’agissant du boycott de l’ouverture de la session de printemps de l’Assemblée populaire nationale (APN) par le groupe parlementaire de son parti, M. Bettatache a considéré que cette session « est purement protocolaire » et que l’APN est devenue, selon lui, « une simple chambre d’enregistrement » évoquant « l’absence de vrais débats » et « l’absence de déclaration de politique générale » et « l’entrave aux initiatives », « ce qui porte atteinte aux libertés », selon lui.

M. Bettatache qui s’est félicité de voir sa base militante à Constantine « s’élargir de plus en plus », a indiqué que le groupe parlementaire du FFS qui a initié à Constantine, des rencontres, se déplacera dans les wilayas de Mila et d’Oum El Bouaghi pour « s’entretenir avec sa base militante avant la tenue du conseil national ». Quoi qu’il en soit, il est inutile de préciser que cette décision, relative à la présidentielle qui s’est faite languir, n’a pas manqué de nourrir les supputations les plus folles, notamment en cette période délicate de pré campagne électorale, mais cette fois-ci, le parti, qui a fait sien le slogan « on soutient l’Etat, mais pas le régime », dévoilera le programme tracé par le parti durant cette campagne électorale.                                    

F. Z.

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