Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères français, interrogé hier, par un journaliste de la chaîne d’information en continu BFMTV, à propos de la candidature de Bouteflika pour un 4e mandat, a répondu : “Le seul commentaire que je me permettrai de faire : nos relations avec l’Algérie sont excellentes», a-t-il affirmé signalant que sur les questions jugées fondamentales, dont les échanges économiques et la sécurité dans la région, et sur le plan politique, de façon générale, les relations sont “excellentes”. Ajoutant que « l’Algérie est un pays qui se dirige librement et le président Bouteflika, que nous connaissons très bien, a souhaité être candidat. On n’a pas d’autre commentaire à faire ». Clair, net et précis, la France a répondu de la manière la plus cinglante à ceux qui, pour mieux grenouiller en eau trouble, trouvaient l’occasion propice aux commentaires, aussi biscornus que décalés, à propos de l’ambition du président de la République à postuler pour une 4e mandature. Il y a certainement des gens qui sont, c’est leur droit, mais de là à s’opposer à un droit, de surcroît constitutionnellement établi, qu’impose un système démocratique et républicain, il y a un peu d’exagération qui semble orientée par le vœu de mener l’Algérie vers l’irréparable.
S.A.H.