Répondant aux nombreuses doléances de la population, les pouvoirs publics ont inscrit et réalisé en 2012, une unité de soins au village Ighzer Oumeziave, dans la commune d’Ahnif. Mais, cette structure de santé n’est pas encore mise en service à cause d’un problème de raccordement au réseau électrique, selon M. Drici Essaid, le maire de cette commune. Ce dernier a affirmé que « l’APC a honoré un devis de 11 millions de centimes que lui a dressé la SDC pour l’installation d’un pilon électrique à partir duquel serait branchée cette unité et cela, dès la réception du projet ». Par la suite, cet édile en colère certifiera que « ce pilon s’avère de surcroît inutile après une opération d’extension du réseau électrique vers un groupe d’habitations mitoyen à cette structure de santé ». Par ailleurs, bon nombre de citoyens de ce village dénoncent cet état de fait et font part d’un début de dégradations sur l’édifice. Rappelons que le village Ighzer Oumeziave, dépendant du Aârch Imalahen, a souffert durant plus d’une décennie de l’insécurité et des affres du terrorisme, à l’instar de la majorité des villages de la région. D’ailleurs, cette contrée a été désertée durant de longues années et ce n’est qu’à partir de 2009 que ses citoyens, qui se sont réfugiés dans des centres sécurisés, ont commencé à regagner leurs villages. Cette unité de soins tout comme des écoles et des institutions, stratégiques au même titre que de nombreux moyens d’accompagnement pour la fixation des populations rurales, sont devenues une nécessité pour la population. Enfin et à titre indicatif, les citoyens d’Ighzer Oumeziave sont contraints de parcourir pas moins de 20 kms jusqu’à la polyclinique du chef-lieu de commune, pour se faire soigner.
Oulaid Soualah
