Le chef lieu communal de Mechtras, dans la daïra de Boghni, au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, est dans un état peu reluisant. Les trottoirs sont défoncés, quand ils existent, les canaux d’évacuation des eaux pluviales vétustes et sous dimensionnés, ce qui génère de multiples flaques d’eau à la moindre averse. Le réseau d’assainissement également, ce qui fait que plusieurs points noirs soient recensés. Les espaces verts et de détente sont absents, pourtant, par ici, les ressources hydriques ne manquent pas. Hormis l’axe principal qui longe toute la ville, qui est bituminé les autres ruelles sont dans piteux état. A l’extrémité de la ville, en allant vers Ouadhias, à proximité du stade communal, la route est carrément labourée et marécageuse, du fait de la stagnation des eaux pluviales non évacuées. L’éclairage public est insuffisant et plusieurs quartiers de la ville sont plongés dans le noir, à partir de 19 heures. Un projet de réfection et d’extension de ce réseau, pour une enveloppe de 8 millions de dinars, a été annoncé mais l’entame des travaux n’est semble-t-il pas encore à l’ordre du jour. Un citoyen que nous avons rencontré sur les lieux déplorera : « Notre chef-lieu n’est pas attrayant. Les trottoirs sont défoncés, l’éclairage public défaillant et les espaces verts et de détente ne sont pas disponibles. Nous demandons aux responsables locaux de multiplier les démarches pour décrocher un véritable projet d’amélioration urbaine, à l’instar des communes voisines où les travaux sont déjà en cours ». A rappeler qu’à Mechtras, plein de projets sont en souffrance, à commencer par le projet de construction du nouveau siège de l’APC, qui a déjà consommé près de 4 milliards de centimes sans qu’il ne soit encore achevé après plusieurs années de travail. Le projet de crèche communale est toujours à l’arrêt, depuis de nombreux mois. Les 100 locaux commerciaux ne sont pas encore distribués, car les divers réseaux et commodités ne sont pas encore réalisés. C’est dire que les responsables compétents sont interpellés en vue de relancer tous ces projets afin d’améliorer le cadre de vie des citoyens dans la localité.
Hocine T.