Les fourgons de plus en plus rares !

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Les différentes localités situées dans la commune de Boudjellil, à 87 kms au sud-ouest de Béjaïa, sont en proie à l’isolement et à l’enclavement, à cause du manque du transport, public notamment.

Les habitants de plusieurs villages souffrent énormément de ce problème. Le transport n’est pas assuré vers ces contrées isolées, ce qui complique davantage la vie aux habitants, qui doivent soit faire de l’autostop ou marcher, carrément, afin d’atteindre les routes et les chemins les plus proches, comme la RN106 et le CW42 d’où passent les véhicules de transport. Toutefois, ces derniers temps, le nombre de transporteurs a connu une baisse sensible, au point où le nombre de fourgons dans toute la commune se compte sur les doigts d’une main. Avec la libéralisation du transport public, vers la fin des années 1990, la commune a connu un boom dans le secteur du transport. Néanmoins, leur nombre a diminué au fil des ans jusqu’à atteindre un nombre critique. Cette diminution s’est répercutée négativement sur l’activité économique de la commune et un déficit énorme est constaté notamment dans le domaine du transport de voyageurs. Les usagers de ce moyen de transport à Boudjellil font le poireau plusieurs heures pour pouvoir voyager dans des fourgons qui affichent toujours complets, suite à leur nombre insuffisant et à la demande accrue et quotidienne des centaines de voyageurs vers Tazmalt ou Akbou. « Le transport est devenu un casse-tête pour nous à Boudjellil ! Il n’y que 3 ou 4 fourgons qui sont encore en activité. C’est très insuffisant pour une population estimée à plus de 5 000 habitants ! » dira un habitant du chef-lieu.

Syphax Y.

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