Les corps communs de la santé reviennent à la charge. En effet, ils ont tenu, hier, un sit-in national devant le siège de la centrale syndicale, à Alger, afin d’exiger la prise en charge de leurs revendications. Ils étaient une dizaine de travailleurs qui se sont rassemblés, dans la matinée d’hier, devant le siège de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) pour exprimer leur ras-le-bol, quant à « la sourde oreille de la tutelle ». A travers cette action de protestation, les corps communs de la santé exigent le départ du secrétaire général de la fédération nationale des travailleurs de la santé publique, affiliée à l’UGTA, « car il ne représente plus les travailleurs », a lancé Mounir Boutraoui, le coordinateur national de la coordination nationale des corps communs de la santé. Ce dernier reproche au SG de ladite fédération de ne pas associer la base dans la prise des décisions qui les concernent. « Il a ramené des pseudo-syndicalistes qui ont pour seul souci leurs intérêts étroits, loin des préoccupations des travailleurs », a-t-il dit. Il a également dénoncé « l’indifférence » du premier responsable de la centrale syndicale, qui ne fait rien pour la prise en charge des doléances de la corporation. « Nous avons sollicité plusieurs responsables, à l’instar du secrétaire général de l’UGTA, mais en vain », a martelé M. Boutraoui. Les protestataires menacent d’aller plus loin dans leur mouvement de protestation, afin de faire aboutir leurs revendications. « Nous n’allons pas nous arrêter là. La prochaine fois, ce sont tous les travailleurs qui vont investir la rue », a souligné le même responsable.
Samira Saïdj