En visite d’inspection et de travail, hier, dans la daïra d’Ouzellaguen, distante de 60 km au sud-ouest du chef-lieu de wilaya, le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, a présidé une cérémonie de remise des clés à 180 familles bénéficiaires de logements sociaux. Le relogement de ces familles s’inscrit, selon le Premier magistrat de la wilaya, dans le cadre d’un programme de résorption de l’habitat précaire (RHP). La joie des bénéficiaires de ces logements était, hier, au comble, après avoir attendu des décennies. « Nous sommes très heureux de pouvoir quitter ce gourbi que nous occupions depuis l’Indépendance », s’est réjoui l’un des recasés. En outre, le wali de Béjaïa a assisté au lancement des travaux de destruction des habitations précaires, se trouvant à la cité Si Nacer. Dans le même sillage, le chef daïra d’Ouzellaguen a informé qu’une autre opération de relogement interviendra le mois prochain. Par ailleurs, le wali de Béjaïa, accompagné des membres de son exécutif, s’est rendu dans la localité de Helouane, relevant de la commune d’Ouzellaguen, pour inspecter un projet de réalisation de 30 logements sociaux. Sur place, le chef de l’exécutif de wilaya a exhorté les entreprises en charge de réaliser ces logements d’accélérer la cadence pour livrer le projet dans les délais impartis. Dans un autre chapitre, le recteur de l’université « Abderrahmane Mira » de Béjaïa, s’est plaint du retard flagrant enregistré dans la réalisation des logements destinés aux professeurs et cadres universitaires. Il s’agit, selon la même source, des programmes des 80 logements implantés à Sidi Ali Lebhar, des 70 logements prévus à El Kseur et des 350 logements promotionnels aidés (LPA), qui sont toujours en souffrance. Il serait quelques 1 100 professeurs et 680 cadres techniques et administratifs qui ont besoin de logements, selon le Premier responsable de l’université de Béjaïa.
Boualem Slimani