L’éclairage public défaillant

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Le quartier des 480 logements, situé à 5 kilomètres du chef-lieu de la commune de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, connaît un déficit criard en matière d’éclairage public. Ainsi, outre le manque d’aménagement urbain qui caractérise ce quartier, c’est l’éclairage public qui est quasi-inexistant. D’ailleurs, ses habitants n’ont pas hésité à faire part de leur inquiétude vis-à-vis de cette situation jugée grave. En effet, à la tombée de la nuit, ce quartier est recouvert d’une obscurité totale, faute de lampadaires en bon état de marche, ou pire encore, de leur inexistence pure et simple dans certaines ruelles. Ces dernières se retrouvent désertées par les habitants et se transforment en repères pour brigands en tout genre. D’ailleurs et selon de nombreux témoignages, les agressions et autres cambriolages à la faveur de l’obscurité sont devenus monnaie courante. Islem, commerçant de son état et résidant au niveau de ce quartier, nous a confié : « Après la prière d’El Aïcha, notre quartier est vide. Tout le monde se terre chez lui, faute d’éclairage ». Un autre, lui emboîtant le pas, a tenu à expliquer que « plusieurs requêtes ont été adressées aux autorités locales, mais en vain! À chaque fois qu’on interpelle le P/APC, ce dernier se dérobe en prétextant que ce n’est pas de son ressort. Par la suite, on s’est adressé aux services de la Sonelgaz, ces derniers nous ont renvoyé au maire. C’est vraiment absurde !» Preuve que ce problème d’éclairage est considéré comme urgent, il a été soulevé par bon nombre d’élus lors de la dernière session de l’APW de Bouira. Les membres de cette assemblée ont fait part de leur incompréhension face à ce qu’ils ont qualifié d’abandon pur et simple de ce quartier, pourtant situé à la périphérie de la ville de Bouira. Une ville qui, contrairement à sa banlieue où l’éclairage fait toujours défaut, a vu tout récemment le lancement d’une vaste opération de réhabilitation du réseau d’éclairage public.

R. B.

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