Un peu plus de deux cents étudiants, de la faculté de technologie, ont répondu à l’appel de leurs représentants, en participant à l’opération «campus vide» qui a eu lieu, hier, au niveau du campus Targa Ouzemour de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa.
Les protestataires, dont la majorité étaient des étudiants en master 1, spécialité Commandes et Automatisme Industriel, réclamaient le remplacement de l’un de leurs enseignants qui, selon eux, « n’avait pas respecté le statut de l’étudiant par sa méthode de travail et son comportement inadmissible ». Pour information, les protestataires se sont réunis avec leur chef de département, avant de procéder à la fermeture du Bloc d’enseignement N°2 et la faculté de technologie, qui furent paralysés depuis plus d’une semaine, sans que les responsables donnent suite à leurs doléances. Par ailleurs, une plateforme de revendications a été rédigée par un groupe d’étudiants, relatant les différents problèmes qu’ils rencontrent au cours de leur formation. De l’avis de quelques pédagogues, « cette grève n’est qu’un complot orchestré par des individus hostiles à l’enseignant qui est également syndicaliste ». Cette information a été démentie par la majorité des étudiants grévistes, « l’affaire de cet enseignant n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », nous dit-on. Ainsi « 76 sur 81 étudiants en master 1, spécialité Commandes et Automatisme Industriel ont signé la pétition, sollicitant le remplacement de l’enseignant. Une action soutenue par les étudiants de 3ème année de la même faculté », soutient la même source. En outre, tout en restant solidaires avec leur collègue, les enseignants de la faculté de technologie ont appelé à une assemblé générale, aujourd’hui à 9h, au niveau de l’auditorium du campus Targa Ouzemour, dans le but de « trouver une solution à la situation actuelle », lit-on dans leur communiqué rendu public avant-hier (dimanche).
Hafid Nait Slimane