Plaidoyer pour son classement comme parc national naturel

Partager

«Les bonnes pratiques dans les écosystèmes fragiles des zones de montagnes, cas de la forêt d’Akfadou », telle est la thématique sur laquelle a été centrée une rencontre tenue dernièrement au niveau de la maison de jeunes de Tiniri, dans la commune d’Akfadou. Organisée sous l’égide de l’ITAF (Institut des techniques de l’arboriculture fruitière) de Takriets, en étroite collaboration avec l’APC de ladite commune, ce rendez-vous s’est assigné comme but la préservation et la protection du riche patrimoine naturel qu’est la forêt d’Akfadou. « Cette action s’inscrit en droite ligne de nos objectifs de développement durable et de la protection de l’environnement, notamment de la forêt d’Akfadou », déclare Mr Hadadou, le maire de la localité qui nous dit appeler de ses vœux le classement de cette réserve comme parc national naturel. Au cours de leurs interventions, les conférenciers ont abordé une multitude d’aspects liés à cet écosystème. Ils ont particulièrement mis en exergue les menaces qui pèsent sur sa pérennité et ont plaidé pour sa promotion en aire protégée. Mme Amara, responsable au niveau de l’UCD (unité de conservation et de développement de la faune et de la flore) de Bgayet, a donné une allocution sur les différentes espèces végétales de la région, en montrant leur importance spécifique sur le plan pharmacologique. Pour sa part, Mme Oulebsir, cadre à la direction des services agricoles de Bgayet, a soutenu une communication sur la place du figuier de barbarie dans le domaine agroalimentaire et son usage en tant qu’aliment du bétail. Intervenant à sa suite, Mme Bachat responsable de la circonscription des forêts de Chemini, a insisté sur l’extraction abusive de bois et la déforestation sauvage, qui portent un gros préjudice à cet écosystème, s’étendant sur près de 10 OOO ha, chevauchant sur deux wilaya : Bgayet et Tizi Ouzou. Un milieu aux potentialités immenses, à l’image de la forêt d’Akfadou, renfermant une faune d’une grande diversité et des espèces végétales rares, comme le sapin de Numidie, le cèdre de l’Atlas, le pin noir, le châtaigner, le houx et l’aulne glutineux, introduits il y a de cela près de 80 ans.

N.Maouche

 

Partager