«C’est ingrat d’ignorer les réalisations de Bouteflika»

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L’ancien ministre des Finances, Abdelkrim Harchaoui, a vertement indiqué que « ce ne sont que les ingrats qui n’ont rien vu des réalisations du Président Bouteflika, durant ces 15 dernières années».

Chiffres à l’appui, Harchaoui a également confirmé que les 700 milliards de dollars ont été injectés pour relancer l’économie du pays, précisant que Bouteflika est arrivé à la tête de l’Etat cinq ans après que l’Algérie ait déclaré sa cessation de paiement. Intervenant, au milieu de l’après-midi d’hier, à la salle Hoggar de la ville de Draâ Ben Khedda, à l’ouest de Tizi-Ouzou, dans le cadre de la campagne électorale en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika, l’ancien membre de la délégation ayant négocié le rééchelonnement de la dette algérienne avec le FMI, n’a pas manqué de tarir d’éloges Abdelaziz Bouteflika, qu’il qualifié de «Président des grandes réalisations». Avouant avoir été évincé par le candidat qu’il soutient présentement, l’ancien ministre du commerce sous Zeroual a fait une virée dans l’histoire récente de l’économie et des finances du pays pour «illustrer la portée de la crise qui a failli mettre à genoux l’Algérie, de la chute brutale du prix du pétrole, en 1986, jusqu’en 1994, date durant laquelle la Banque Centrale a annoncé la cessation du paiement». «C’était le prélude à une crise financière qui a vite tourné en une crise politique et l’apparition de la violence meurtrière des années 90», a-t-il rappelé. Pour ce membre du directoire de campagne de Bouteflika, «si nous faisons ce rappel, c’est pour nous éloigner de la culture de l’oubli», a-t-il indiqué en ressassant, par moments, quelques faits marquants de cette «très douloureuse période qui a été à l’origine de l’isolement de l’Algérie par la quasi-totalité des pays du monde, notamment des occidentaux». «Dois-je rafraichir la mémoire de ceux qui se demandent où ont été dépensés les 700 milliards de dollars, en leur rappelant que la dette de l’Algérie est passé de 7 à 24 milliards USD en 7 ans, et que le prix du pétrole n’était qu’à 7,50$ en 1998 et de 13$ en 1999. A la venue de Bouteflika à la tête du pays, les dettes s’étaient déjà trop accumulées et le baril n’excédait pas les 25$», a-t-il encore annoncé. Puis de rappeler que le premier mandat de Bouteflika a été géré par seulement 7 milliards de dollars, injectés « courageusement» dans le premier plan triennal de relance de l’économie du pays. Et d’enchaîner que le second mandat n’a été géré que par 50 milliards de dollars, «grâce à la reprise des cours du pétrole et des décisions courageuses et prévisionnistes du président Bouteflika, qui a fait des choix aussi stratégiques soient-elles pour consolider la croissance de l’Algérie qui venait de prendre forme». Abdelkrim Harchaoui a également indiqué que le troisième mandat de Bouteflika a consacré l’équivalent de 40% des 286 milliards de dollars rien que pour le développement des secteurs de la santé et de l’éducation, « deux segments permettant un bien être à l’Algérien». «C’est honteux de prétendre ignorer, ou oublier, qu’en 1999, l’Algérie ne disposait que de trois scanners, alors qu’en 2014, elle en dispose de plus de 500 !», s’est-il écrié. «Cessez d’être ingrats envers l’homme qui s’est investi durant ces quinze dernières années à remettre le pays sur pied, au milieu d’un cyclone de pays qui ne guettaient que le moment propice pour nous dévorer», dira encore l’ancien ministre des Finances, qui cite, par ailleurs, le phénomène de corruption et de l’évasion fiscale qu’il traite de « haute trahison du pays», indiquant à ce sujet que «l’Algérie est dotée d’une législation et d’outils permettant une lutte implacable contre le phénomène de la corruption».

M.A.T

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