Abdelmalek Sellal a affirmé hier à Alger, que le candidat Abdelaziz Bouteflika s’engageait à revoir la politique de la Santé lors de son prochain quinquennat, dans le cas de sa réélection à la tête de l’Etat.
«Dans son programme, Abdelaziz Bouteflika s’engage à revoir la politique de la Santé avec notamment la mise en place d’une nouvelle loi sur l’orientation sanitaire», a déclaré le directeur de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika, lors d’une rencontre avec des représentants du corps médical et paramédical, à l’hôtel Riadh de Sidi Fredj. Abdelmalek Sellal a annoncé la construction de 15 nouveaux CHU ultra modernes à travers plusieurs wilayas du pays, dont Tizi-Ouzou, Béjaïa, Alger, Constantine, Batna, Tlemcen et Béchar. «Ces CHU sophistiqués, qui viendront s’ajouter à ceux qui existent déjà seront construits par les meilleures entreprises au monde et seront surtout gérés d’une manière moderne. Il faut en effet reconnaître que malgré les efforts consentis par l’Etat dans le domaine de la santé il reste encore des lacunes», avoue Abdelmalek Sellal qui a profité de l’occasion pour faire le bilan des trois mandats de Bouteflika en matière de santé. Chiffres à l’appui, Sellal a indiqué que ce bilan était positif. «Le meilleur indice est celui de l’espérance de vie des Algériens», ajoute-t-il en indiquant que «l’espérance de vie des Algériens, qui était de 50 ans en 1962, a grimpé à 71 ans en 2000, pour atteindre 75,6 ans en 2014, selon les chiffres de l’OMS. Cela est le résultat d’une meilleure prise en charge des citoyens sur la plan sanitaire », expliquera-t-il. Abdelmalek Sellal a indiqué que, dans le programme électoral du candidat Bouteflika, la priorité sera donnée au facteur humain et que « le seul critère dans le choix des gestionnaires dans tous les domaines, notamment celui de la santé sera la compétence. L’Etat s’engage à revoir la situation des travailleurs de la santé avec notamment l’amélioration de leur conditions matérielles». Pour Sellal, l’Algérie a certes besoin de faire appel parfois à la compétence étrangère mais «l’Algérie doit compter sur ses enfants, notamment les jeunes universitaires. D’ailleurs, dans son programme, Bouteflika a décidé d’accorder une place importante aux jeunes, à tous les niveaux. Le pays compte 92 université et l’élite algérienne doit jouer un rôle important dans la gestion, afin de construire une nouvelle Algérie». Abdelmalek Sellal a tenu à rassurer les malades qui souffrent de pathologies lourdes, en affirmant : «l’Etat s’engage à prendre en charge 100% des soins des malades souffrant de pathologie lourdes tels le cancer et le diabète».
Il précisera également que l’Etat va accorder une importance particulière au secteur du médicament, afin, dit-il, d’arriver «à ce que deux tiers de nos besoins soient produits en Algérie, car la facture d’importation est trop lourde». Dans ce sens, Sellal a fait savoir que «l’Etat va encourager l’investissement privé dans le domaine de la production du médicament».
A. C.