Les travailleurs du CTC débraient

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À l’appel du conseil syndical de l’entreprise CTC du Centre, relevant de la fédération nationale des travailleurs de l’habitat et de l’urbanisme, affiliée à l’UGTA, les travailleurs de la section locale du CTC Bouira sont entrés en grève, depuis hier et ce jusqu’au jeudi 3 avril, pour réclamer l’application des termes de la convention de branche de 2013. Dans un communiqué rendu public, avant-hier, adressé aux P-DG de la SGP/GENEST, du groupe CTC et du CTC Centre, dont nous détenons une copie, le syndicat de cet organisme rappelle que «depuis la finalisation des négociations entre syndicalistes et représentants de l’organisme CTC en date du 26 février dernier, aucune suite n’a été réservée à ce dossier». Suite à quoi, les travailleurs du CTC Centre, réunis en AG le 15 mars dernier, ont décidé de recourir à la grève pour, disent-ils, faire valoir leurs droits. Mais avant de passer à la grève, les travailleurs et leurs représentants syndicaux ont accordé à leurs employeurs un ultimatum de 10 jours, et ce, à partir de la date de la tenue de l’AG, pour agir et satisfaire leurs revendications socioprofessionnelles. C’est du moins ce qu’ils  mentionnent dans leur document. Ce qui explique, sans doute, leur recours à cette action de contestation. Les travailleurs qui parlent de revendications justes, légitimes et raisonnables, estiment que «celle-ci cadrent parfaitement avec les capacités financière de leur entreprise». Pour ces mêmes travailleurs, leurs revendications n’entravent en aucun cas le plan de développement de l’entreprise à court et à long terme. D’où leur appel à la ratification de la convention collective de l’entreprise dans les plus brefs délais. Dans son communiqué le syndicat annonce la tenue d’un sit-in, dimanche prochain, pour décider des suites à donner à cette action de protestation.

D.M.

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