La Constitution a été le thème principal du meeting de campagne du candidat Ali Benflis, hier, dans la wilaya de Médéa, pour le 10ème jour de campagne pour la présidentielle du 17 avril. Il a ainsi promis de « doter le pays d’une nouvelle constitution » s’il venait à accéder à la magistrature suprême. Face à une assistance clairsemée, composée de sympathisants, le candidat a, d’emblée, dévoilé les grands axes de son programme, avant de réitérer sa ferme intention, en cas de victoire, d’élaborer une constitution consensuelle qui soit « le fruit d’un large dialogue auquel prendront part les partis politiques et la société civile », « sans exclusion » et « sans marginalisation », a-t-il promis. L’expression « Sans marginalisation ni exclusion », disant donc clairement que la porte sera ouverte même à ceux qui avaient juré de mettre l’Algérie à genoux et de l’hypothéquer contre un état islamiste pur et dur. Et si pour cet ancien chef du gouvernement, « La crise politique se résout par un dialogue transparent avec la participation de tous, car ceux qui se sont trompés sont une partie de la solution de la crise », le peuple refuse un retour du pays à cette époque, faite de larmes et de sang. Ali Benflis a également fait la promesse d’un nouveau découpage administratif, avec la création de nouvelles wilayas, pour un meilleur équilibre régional, notamment en ce qui concerne les infrastructures routières, les universités et autres.
F. Z.