Le personnel proteste

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Le personnel médical et paramédical de l'EPH Krim Belkacem a observé, hier matin, 30 minutes d’arrêt de travail pour réclamer plus de sécurité, après l’agression du chef du service de chirurgie, dans l'après-midi d’avant-hier, par un citoyen qui rendrait visite à un patient.

Sitôt appelés, les services de sécurité se sont rendus sur place et une enquête a été ouverte.  » Nous voulons mettre un terme à ces agressions souvent non justifiées. Nous sommes tout le temps pris à partie surtout au service des urgences au niveau duquel plus de 200 patients sont admis quotidiennement. Nous réclamons la sécurité. C’est une institution qui doit être sécurisée », nous dira un agent paramédical. Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que le personnel subit de telles agressions.  » Il ne se passe pas un jour sans que quelqu’un ne soit agressé notamment de façon verbale. Injures et insultes sont légion dans cet hôpital « , ajoutera un autre contestataire. Si des mesures ne soient pas prises, dans les meilleurs délais, le personnel passera à une action radicale.  » On a fait ces trente minutes de grève juste pour attirer l’attention des responsables de la santé », nous apprendra un protestataire. Pour rappel, l’an dernier, une femme médecin du service des urgences avait reçu des coups de la part d’une personne qui accompagnait un malade. Elle n’a dû son salut qu’à l’intervention de ses collègues. L’EPH Krim Belkacem, en raison de sa situation géographique stratégique, accueille, en plus des malades du sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, ceux des wilayas de Bouira et de Boumerdès. Selon les statistiques données par les responsables de cet EPH, plus de 100 000 patients passent par les services des urgences annuellement.

Amar Ouramdane

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