«Je suis la seule alternative, car je n’ai jamais été complice avec le système actuel, à l’instar de certains candidats qui avaient déjà soutenu le pouvoir en place», a estimé M. Rebaïne, intervenant au forum de liberté. Dans ce sillage, le président d’Ahd 54 a souligné que les forces vives qui militent présentent une vraie alternative au pouvoir. «Personne ne peut dire qu’un candidat, qui a pris le pouvoir pendant 15 ans, puisse présenter encore une alternative», a-t-il indiqué. Questionné sur les dossiers de la corruption qui étaient la matière des candidats à la présidentielle depuis le début de cette campagne, le président d’Ahd 54 a plaidé pour une vraie lutte contre ce phénomène. «La lutte contre la corruption ne se fait pas à travers le règlement des comptes, mais plutôt avec l’installation de fortes institutions d’Etat», dira-t-il encore. Faisant le bilan de la campagne électorale, le candidat à la présidentielle du 17 avril, le président d’Ahd 54, Faouzi Rebaïne a estimé que «La vraie bataille aujourd’hui n’est pas celle du projet social des candidats, mais plutôt celle des médias et de l’argent sale. On a créé volontairement deux pôles immergeant durant cette campagne électorale, à savoir l’actuel chef de l’Etat et l’ancien chef de gouvernement», a affirmé hier, Faouzi Rebaïne lors de son intervention au forum du quotidien national «Liberté». L’orateur a estimé que les déclarations du ministre de l’Intérieur et des collectivités locales sur la neutralité de l’administration, durant ce processus électoral, n’ont pas été concrétisées sur le terrain. «Les conditions qui garantissent le bon déroulement de la campagne électorale ne sont pas réunies dans toutes les wilayas», a martelé M. Rebaïne qui a tenu à souligner que durant ses différentes sorties, il a constaté la détresse de la population. «Les jeunes ne croient plus en leur avenir et ne sont pas optimistes quant à ce rendez-vous électoral, ce qui risque de mener vers l’explosion sociale», a-t-il dit. De ce fait, le candidat à la magistrature suprême a estimé que le peuple cherche une alternative, dont la crédibilité et la confiance sont les principales conditions».
Samira Saïdj