De la capitale des Zianides, Tlemcen, la candidate à l’élection présidentielle, Louiza Hanoune a soulevé la question sensible de l’ouverture des frontières avec le Maroc pour, a-t-elle indiqué « instaurer la fraternité entre les peuples du Maghreb arabe». « Nous avons besoin d’un Maghreb des peuples, avec ses dimensions arabes et musulmanes, et de la suppression des frontières qui se dressent contre la fraternité entre ces peuples », a indiqué la candidate du PT qui se trouvait, hier, à la maison de la culture de la ville de Tlemcen, en cette 14ème journée de campagne électorale pour la présidentielle du 17 avril. Pour elle, si l’on veut absolument assurer la stabilité il est impératif d’ouvrir les frontières. Sujet considéré très sensible eut égard aux relations en dents de scie qui nous lient avec le voisin de l’ouest, le Maroc. « La stabilité de l’Algérie ne peut s’accomplir qu’avec celle de ses voisins », a fait savoir l’unique femme candidate, avant d’ajouter que « l’union entre les pays du Maghreb arabe est de nature à contrecarrer les visées étrangères qui ciblent et menacent l’intégrité de notre pays. » Le thème de l’Histoire a également pris une bonne place dans ce meeting populaire. En effet, pour la candidate du PT : « la réconciliation passe par la réappropriation par le peuple algérien de son histoire tout entière, avec ses réalisations et ses échecs. » Faisant allusion à Messali Hadj, elle a ajouté que « la réconciliation nationale passe inévitablement par la réhabilitation de ceux qui ont été à l’origine de la mobilisation populaire pour arracher l’indépendance du pays. » L’hôte de Tlemcen ne s’est pas arrêté là. Loin s’en faut. Pour elle, « l’histoire de l’Algérie constitue une source d’inspiration dans la lutte des Algériens pour leurs droits à la liberté à la démocratie et à une vie meilleure. » Concernant Tamazight, Louiza Hanoune, qui a toujours appelé à son officialisation, a réitéré hier sa revendication en la matière, indiquant en ce quatorzième jour de la campagne électorale, qu’elle réitérait sa revendication en appelant à l’officialisation de cette langue ancestrale aux côtés de l’Arabe. » Ce qui, pour la candidate, est une affaire algéro-algérienne.
F. Z.