Selon, Abdelaziz Belkhadem, qui a animé hier à M’sila, un meeting populaire en faveur de l’actuel chef de l’Etat, la participation populaire massive est parmi les importants défis que le peuple algérien doit relever lors du prochain scrutin. Au cours de ce meeting, qui a eu lieu dans la salle de la maison de la Culture Guenfoud Hamlaoui, l’orateur a indiqué que la participation du peuple «démontrera au monde que la dynamique politique que vit le pays, à l’occasion de ce scrutin, est un signe de la bonne santé du pays et de l’enracinement de la démocratie, dans le cadre d’une compétition politique saine où c’est les idées qui s’affrontent», a-t-il dit. Et d’ajouter qu’«en donnant sa voix au candidat Bouteflika, pour lui permettre de consolider la paix et la sérénité et poursuivre le processus de développement engagé dans tous les domaines et dans tous les secteurs, le peuple aura relevé un second défi ». M. Belkhadem a tenu à appeler l’assistance à soutenir le candidat indépendant Bouteflika qui «oeuvre sans relâche» à concrétiser les valeurs de solidarité nationale et à diversifier l’économie pour «ne plus dépendre exclusivement des hydrocarbures», a-t-il indiqué. De ce sillage, l’orateur a souligné que l’Algérie vit présentement une situation particulière, sur les plans régional et international, ce qui confère, selon lui, à cette élection présidentielle, un caractère spécial. Il a affirmé que la démocratie ne signifie pas qu’il faut s’opposer à une candidature, surtout si elle remplit toutes les conditions légalement requises, ni empêcher un candidat de mener sa campagne électorale. «Une forte participation au scrutin est, en soi, une consécration de la démocratie plurielle», a-t-il dit. Pour M. Belkhadem, ces comportements doivent être rejetés, car ils constituent un appel à la fitna et à un retour aux années 1990, dont les lourdes retombées sont, à ce jour, ressenties par les Algériens.
S. S.