Le comité du village Boushel interpelle la SDC

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Le comité du village de Boushel, dans la commune de Tizi Rached, interpelle la SDC de la wilaya de Tizi-Ouzou, dans une déclaration parvenue à notre rédaction, sur «les risques d’électrocution, du fait de l’état de vétusté dans lequel se trouve le réseau électrique de la localité dont l’installation remonte à l’époque coloniale». Les rédacteurs dudit document dénoncent cet état de fait «qui perdure depuis des années et qui met en danger la vie des villageois. À la moindre pluie, à chaque brise de vent, la panique s’installe chez les villageois qui ont peur de voir un câble électrique se détacher d’un pylône. En période hivernale, il ne se passe pas un jour sans qu’on ne signale la chute d’un câble dans un endroit ou dans un autre». «L’année dernière, un câble a cédé prés d’une école primaire. Quelques jours plus tard, un autre a rompu du côté bas du village et ce qui a failli coûter la vie à une vieille femme», lit-on dans la déclaration. «Les coupures électriques sont répétitives dans notre village, surtout en hiver. Parfois nous nous retrouvons dans le noir des nuits durant », précisent les rédacteurs. Selon M. Ahcène Kareche, président du comité du village Bous’hel, les citoyens sont vivement inquiets devant les risques d’électrocution qui pourraient survenir suite à une chute de câble électrique à partir de ces poteaux. «En février 2013, un câble s’était détaché en plein centre du village, puis, en avril de la même année, un autre câble s’était détaché du côté de l’école primaire du village, en septembre un autre a rompu du côté bas du village et traînait à même le sol et une vielle femme à même failli y laisser sa vie», nous indiquera notre interlocuteur en ajoutant que «le réseau électrique en question date de l’époque coloniale, 1959 plus exactement, et se trouve dans un état de vétusté très avancé. Par conséquent, le danger est permanent, sans oublier les désagréments des coupures de courant à répétition qui surviennent et perturbent le quotidien des villageois qui n’en peuvent plus de cette situation qui perdure depuis des années !». Par ailleurs, le président du comité dudit village nous précisera : «Nous avons déjà saisi les services de la SDC par des écrits dans lesquels nous les avons avisés de cette situation et des risques encourus au quotidien par les villageois, mais pour l’heure, nous ne voyons rien venir. Je tiens à informer, en ma qualité de président du comité du village de Bous’hel, que si dans un proche avenir le problème n’est pas résolu, nous passerons à des actions de rue».

Karima Talis

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