Le docteur Lyazid Benhamouche, du service orthopédique du CHU de Béjaïa, a réussi, avec son équipe, à éviter à un jeune étudiant universitaire de 19 ans l’amputation du poignet. Alors qu’habituellement, lorsqu’un patient arrive à l’hôpital avec ce handicap, il est procédé automatiquement, à l’amputation, mais cette fois, au grand bonheur de ce jeune, l’équipe de garde a décidé de greffer la main au niveau du poignet. Cette opération a pris plus de 7 heures à l’équipe médicale qui a pu réparer, avec succès, les vaisseaux, les nerfs et les différents autres tissus. En effet, la réimplantation d’un segment de membres nécessite une technique très audacieuse. Elle s’est faite avec un microscope et des lunettes grossissantes, déclarera le docteur Benhamouche. La transplantation de la main est, au contraire des autres greffes d’organes, une greffe multi tissulaire. Mettant en jeu plusieurs tissus : os, moelle, peau, nerfs, tendons, muscles. Selon le docteur qui avait pris en charge le blessé la viabilité de cette opération sera constatée après 3 jours maximum ; la récupération nerveuse se fera au bout d’un semestre. Le jeune patient sera hospitalisé pendant une semaine avant qu’il ne rentre chez lui pour suivre sa rééducation.
A Gana