Le SNCCOPEN crie à la marginalisation

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Dans une déclaration, datée du 03 avril, rendue publique avant-hier, dont une copie nous est remise, le syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels de l’éducation nationale, le SNCCOPEN, n’a pas mâché ses mots pour dénoncer et montrer du doigt le service de la formation et de l’inspection de l’éducation qui « n’a pas tenu les promesses avancées pour les ouvriers professionnels ». Pour ce syndicat, « cette catégorie de travailleurs est « marginalisée par nos responsables ». Le bureau de wilaya dudit syndicat se demande : « pourquoi tous les autres corps du secteur bénéficient de leur droit de formation au moment opportun, c’est-à-dire pendant les vacances, sauf notre corps qui est mis au second plan ? ». Ce refus de considération de cette catégorie de travailleurs qui, pourtant est indispensable pour le bon fonctionnement des établissements scolaires des trois paliers d’enseignement, n’arrange aucunement les corps communs et encore moins les élèves. La formation est un droit pour tout travailleur de la fonction publique. Elle est garantie par la constitution algérienne et c’est pourquoi le SNCCOPEN « demande aux responsables concernés d’intervenir, le plus tôt possible, pour donner la chance à notre corporation pour entamer leur formation qui leur revient de droit dans les prochains jours après les vacances ». Les responsables de l’éducation doivent corriger les erreurs du passé « afin d’éviter les problèmes entre  le syndicat et l’administration », dit-on. Le bureau de wilaya dudit syndicat réitère aux responsables de l’éducation « la plateforme de revendications qui, de l’avis de tous, est légitime, juste et indispensable ». 

                       Arous Touil

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