Les deux unités de Béjaïa et Rélizane mises en service bientôt !

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Les deux sociétés mixtes, créées dans le cadre d’un partenariat entre le groupe public Confection et Habillement (CH) et la société turque Ringelsan, à Béjaïa et Rélizane, devaient entrer en phase d’exploitation en septembre dernier.

Contacté le directeur commercial de la société Alcost de Béjaia dira n’être en possession d’aucune information relative à ce retard. Au niveau de la direction générale du groupe, à Alger, c’est M. Ahmed Benayad, PDG du groupe, qui apportera des précisions. Selon lui, ce sont les procédures, très lentes, qui seraient à l’origine du retard. Toutefois, il déclarera que les sociétés COSAL, pour Béjaïa, et NOBAL, pour Rélizane, ont été créées et entreront en phase d’exploitation dans moins d’un trimestre. Deux pactes, signés au début de l’année 2013, en présence du ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement de l’époque, Chérif Rahmani, prévoyaient la mise en exploitation d’une unité de production d’articles de prêt à porter (costumes, vestes et manteaux) sur le site de la société Alcost de Béjaia et d’une autre de production de bonneterie (vêtements de sport, tee-shirts et chaussettes) sur celui de d’Oued Mina de Rélizane. Deux unités qui contribueraient à créer près de 3.000 nouveaux emplois. Le capital social de chacune de ces deux sociétés est d’un milliard de dinars, détenu, à hauteur de 70%, par le groupe CH, relevant de la SGP « industries manufacturières », et de 30 %  par la société turque. Les responsables avaient déclaré le jour de la signature du contrat de partenariat, que la moitié des productions de ces deux usines sera exportée vers les marchés européens et américains, alors que l’autre moitié serait commercialisée en Algérie. Ils projetaient de réaliser, dès la première année, plus de 3 milliards de dinars de chiffre d’affaire, à Béjaia, et plus de 2,5 milliards à Rélizane pour atteindre les 5 milliards, à la troisième année. Dans le cadre de ce transfert de savoir-faire, l’industrie du textile, caractérisée auparavant par une production médiocre et un équipement vétuste, prendra son envolée, au même titre que dans d’autres pays comme la Chine et la Turquie qui se sont imposés sur le marché mondial. Cela permettra, également, comme l’avait déclaré l’ex-ministre de l’Industrie, de réduire les importations, tout en améliorant la production nationale et en investissant les marchés étrangers. D’ailleurs, dans le même  sillage, un pôle industriel est en phase de lancement à Rélizane, lequel, une fois mis en service, créera 25.000 nouveaux postes de travail. C’est avec le groupe turc Taypa, que la nouvelle société TAYAL a été créée. Cet accord portera sur la réalisation d’un complexe intégré dédié aux métiers du textile, d’un centre d’affaires, d’une école de formation aux métiers du textile et de la confection et d’un pôle immobilier résidentiel pour le personnel. Les usines de ce complexe devront produire des tissus, des articles de confection et de bonneterie et toute la gamme des produits de textiles. Ce mégaprojet, en phase de préparation, se concrétisera bien plus tard que les deux joint-ventures, COSAL et NOBAL. 

A. Gana

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