Larbâa Nath Irathen vient d’être secouée par le décès de Hacène Bouaziz, survenu, avant-hier, 11 avril, vers 14 H, à l’hôpital de la localité. La nouvelle de sa mort, s’est répandue comme une traînée de poudre. En effet, dès que la nouvelle est tombée, le domicile du défunt a été envahi de monde. Des citoyens de la localité mais aussi des communes voisines, sont venus en masse pour rendre un dernier et vibrant hommage à leur regretté Hacène. Me Bouaziz Yahïa, père du défunt, très affecté par le décès de son fils, âgé de 16 ans, nous dira : « sa maladie l’a fait souffrir durant des années, surtout ces derniers mois. La veille de sa mort, nous n’avons pas fermé l’œil. Toute la nuit, nous étions à son chevet. Nous avons fait tout le nécessaire. Mais en vain, sa maladie a eu raison de lui. Il faut dire aussi, qu’il y a une absence de l’Etat. » Et d’ajouter : « effectivement, ces derniers mois, une formidable solidarité s’est organisée dans l’espoir de permettre à Hacène d’être pris en charge et de se faire soigner. Malheureusement, Hacène n’a pas pu profiter de cet argent. Sa maladie l’a emporté avant. » Pour rappel Hacène est atteint d’une maladie génétique très rare, connue sous le nom du syndrome de Perdar Willis, elle se caractérise par une hypotonie. C’est-à-dire une diminution de l’excitabilité nerveuse ou de la tonicité musculaire, durant les deux premières années de la vie, et par un dysfonctionnement hypophysaire qui joue un rôle essentiel dans la régulation des phénomènes de faim, de soif et de sommeil. Une maladie peu connue à laquelle Hacène a succombé. L’enterrement a eu lieu, le jour même de son décès, à Azouza, son village natal, à environ cinq Km de Larbâa.
Youcef Ziad

