Les travailleurs de l’EPH d’Akbou ont décidé de geler leur mouvement de grève, suite à l’intervention de la DSP de Béjaïa.
Cette décision a été prise lors d’une réunion qui a regroupé mardi dernier, les représentants syndicalistes des travailleurs de l’hôpital d’Akbou, affiliés à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et au Syndicat autonome des paramédicaux (SAP), le directeur de l’établissement, celui de la santé et de la population (DSP), ainsi que le sénateur Brahim Meziani. « Un terrain d’entente a été trouvé mardi, mais en attendant la décision finale de la direction à propos de nos revendications, la protestation continue », nous dira un syndicaliste. Des travailleurs nous ont fait savoir qu’ils revendiquent le départ des deux sous directeurs au sein de l’hôpital, qui selon eux, « ont intimidé les fonctionnaires de l’EPH ». Un rapport a été adressé au directeur de l’établissement et un faxe envoyé à la DSP de la wilaya de Béjaïa. Cependant, dénonce-t-on, « ils continuent toujours à nous intimider ». En outre, le directeur de la Santé avait demandé nous dit-on, au directeur de l’EPH, lors de la réunion extraordinaire, de reprendre son autorité au sein de l’établissement. Cependant, une note de service, signée par le directeur en date du 8 avril, dont nous possédons une copie, a été adressée à tous les services. « L’ensemble du personnel est informé que la sous-directrice des ressources humaines est désormais rattachée directement au directeur chef de l’établissement. A cet effet, tout acte lié à la gestion des ressources humaines doit être impérativement soumis au directeur », lit-on dans la note. En attendant la décision finale, qui devrait émaner du ministère de la Santé les syndicalistes insistent et réclament la suspension des deux sous directeurs cités. Ils menacent, entre autres, de reprendre le chemin de la grève à tout moment.
Hafid Naït Slimane

