Les jeunes livrés à l’oisiveté

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La commune d’Ath Rached accuse un retard flagrant en matière d’infrastructures sportives.

Cette localité distante d’une quarantaine de kilomètres au sud-est de Bouira, est l’une des plus pauvres et des plus déshéritées de la wilaya. En matière de superficie, Ouled Rached est la plus vaste commune de la daïra de Bechloul avec plus de 150 km². Elle s’étend jusqu’à la limite séparant Bouira de Bordj Bou Arréridj du côté est.

Elle Se caractérise aussi par son important tissu forestier et boisé mais les forêts dans cette commune ont connu une importante dégradation cause des incendies et du défrichement sauvage.

Le manque d’espaces culturels et sportifs, dont souffre cette commune, rend la vie des jeunes et moins jeunes très difficile. Les seuls lieux « privilégiés » qui leur restent pour se rencontrer sont les cafés. En effet, la commune d’Ath Rached n’est pas dotée de salle omnisports ou de piscine. Le stade de football, le seul qui existe dans la municipalité a cessé d’accueillir les jeunes en raison de son état dégradé. La masse juvénile souffre de la routine et du désœuvrement. Faute de terrain de sport, les jeunes se rabattent à la forêt, lieu de prédilection, où ils peuvent se permettre des séances de footing. «Nous sommes contraints à cotiser 500 DA chacun pour louer un stade du côté d’Ath Leqsar, à raison de 10 000 DA pour pouvoir organiser une rencontre de foot entre jeunes des villages », a affirmé un jeune villageois. Et d’enchaîner : « Les espaces ne manquent pas dans notre commune. Les autorités doivent penser à aménager des terrains de sport de proximité ». Il est à signaler que les associations culturelles et sociales, pourtant existantes, ne font rien pour remédier à ces lacunes dont souffre la masse juvénile. Elles ne font leur apparition que lors des occasions particulières, comme les fêtes nationales ou autres anniversaires et commémorations.  

  O. K.

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