A Larbâa Nath Irathen, les citoyens et les automobilistes n’arrêtent pas de réclamer les panneaux de signalisation qui sont quasi inexistants sur les CW et les routes de leur localité.
Cette anomalie rend la circulation et l’orientation très difficiles, voire impossible, pour les citoyens et surtout pour les étrangers qui s’y rendent ou transitent par cette commune.
En effet, cela fait des lustres que les usages de la Rn 15 et du CW 05, reliant Adhouz et le chef-lieu, mais aussi le CW No 01, Reliant Thaboukirt et Thakhouth, réclament un semblant de signalisation et un éclairage approprié pour ces routes qui souffrent sérieusement de ces carences. Un quinquagénaire, chauffeur de poids lourd, nous dira : « il n’est pas rare de croiser sur les routes des automobilistes perdus cherchant leur chemin ou demandant à d’autres automobilistes de les orienter vers leur destination respective. Bien entendu, si la signalisation existait, cela ne pourrait pas arriver. Sachant que, bien souvent, ces automobilistes perdus créent des encombrements et mettent en danger la vie des usages ainsi que la leur. » Et d’ajouter : « il faut dire que les panneaux de signalisation sont indispensables, surtout dans cette région montagneuse où il y a des dangers multiples en permanence, à savoir : décente dangereuse, virages dangereux, dos d’âne anarchiques, risque de chute de pierres, verglas… Malheureusement, les panneaux sont inexistants. Le danger est omniprésent sur ces routes, surtout en hiver, quand le brouillard et le verglas viennent s’ajouter sur la liste des risques. Effectivement, la signalisation routière est très mauvaise, celle qui existe déjà est très détériorée, soit par les conditions climatiques, soit par la main de l’homme qui, il faut le dire, n’hésitent pas à faire des actions néfastes : graffitis, diverses affiches, appels, avis et invitations sont quelquefois placardés sur les panneaux existants les rendant inopérants. Encore plus, certains, qui n’ont pas froid aux yeux, n’hésitent pas à supprimer ces panneaux qui, selon eux, les dérangent carrément, mettant, sans le savoir ou d’une façon délibérée, la vie d’autrui en danger. L’ensemble des citoyens de ladite localité interpelle les autorités locales pour réagir à cette situation dans les plus brefs délais. Les pouvoirs publics sont en effet responsables des conditions qui prévalent au niveau des routes.
Youcef Ziad