Les transporteurs interpellent les autorités locales

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Les transporteurs, assurant la desserte entre Ouadhias et Boghni, interpellent les autorités locales auxquelles ils demandent d’intervenir, dans les meilleurs délais, pour remédier à l’état de l’axe routier en piteux état dans plusieurs endroits. Selon des représentants de ces transporteurs, qui demandent d’entretenir la RN30, des actions ont été entreprises auprès des responsables de la commune des Ouadhias et de la daïra pour s’enquérir de la cause qui a fait que le chantier de revêtement des routes, entamé au chef-lieu communal, soit arrêté. « Nous souffrons de l’état du réseau routier jonché de nids de poule et de crevasses. L’entreprise, engagée pour réhabiliter les routes, a laissé le chantier à mi-chemin, ce qui a dégradé davantage leurs états», déplorent-ils. « Nous avons été reçus par les responsables locaux. Ils nous ont promis de sommer l’entreprise réalisatrice à reprendre les travaux incessamment», ont dit les représentants des transporteurs rencontrés au siège de la mairie. Pour eux, les conditions de travail ne sont pas favorables. Ils menacent même de procéder au débrayage si cela perdure encore dans le temps. « Notre calvaire s’accentue de jour en jour. Pour rejoindre le chef-lieu communal des Ouadhias, il faut s’armer avec beaucoup de patience pour sortir des embouteillages monstres qui se forment». Nos interlocuteurs nous ont fait savoir que le long du chemin jusqu’à la sortir du chef-lieu communal de Tizi n’Tléta accuse également des dégradations, notamment du côté du carrefour donnant accès au village Ighil Imoula et à la commune de Mechtras d’où la nécessite de relancer les travaux de revêtement qui sont à l’arrêt, depuis près de deux mois. Le maire des Ouadhias, avec qui nous avons pris attache, dira à ce sujet : « Effectivement, les travaux de revêtement de la RN 30 ont été lancés depuis l’entrée de la commune et sont arrivés au chef-lieu. L’entreprise réalisatrice a arrêté les travaux, ce qui a causé des désagrément aux automobilistes, notamment aux transporteurs d’où la nécessité de les relancer dans les plus brefs délais pour les soulager ».            

A.G.

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