Profitant de l’arrivée du printemps et de la fin du cycle de la récolte des olives, l’association Al Kawthar, du village Tassala, situé à dix kilomètres du chef-lieu de Bouira et relevant de la commune de Taghzout, a organisé une rencontre entre les villageois et les représentants des différentes associations et comités, afin de tracer de nouveaux projets de développement local.
C’est au sein de ce village de montagne, situé à plus de sept cents mètres d’altitude et dans un cadre ayant gardé tout son cachet, aussi bien traditionnel que naturel, que les différents acteurs de l’action sociale et culturelle de la wilaya de Bouira ont pris part à une table ronde, menée pour et autour de ce village et de ses nombreux atours. Ainsi, les présidents et représentants d’associations wilayales et nationales, telles l’Union Nationale des Femmes Algériennes, via la secrétaire générale et l’élue APW de Bouira, l’association des handicapés de Bouira, l’association des fils de moudjahidine, l’association de lutte contre l’analphabétisme, ainsi que l’association du tourisme de Bouira, ont pris la parole aux côtés d’autres représentants de la société civile comme le groupe Ness El Khir, l’association du village Ait Laaziz et Ameksem de Laadjiba. Un échange de bonnes idées et de suggestions visant toutes à promouvoir l’action associative et à porter aux nues le travail de solidarité de bénévolat et d’entraide mené par les citoyens de ce village, jaloux de leur patrimoine et décidés à faire de leur bourgade un incontournable lieu de tourisme, en valorisation les sites de montagne à Bouira. Une association qui revêt un cachet hautement social puisque l’une de ses grandes priorités et de lutter activement contre l’analphabétisme, notamment chez la gent féminine, œuvrant depuis sa création à instruire et à former ces concitoyennes afin de les sortir de l’ignorance. Un objectif mené activement par la section féminine, dont sa présidente, Madame Thiziri, membre de l’UNFA de Bouira, projette à long terme d’encourager l’émergence d’opportunités de travail afin de promouvoir la création artisanale de la femme rurale. Un village géographiquement restreint, mais dont les ambitions et les espoirs égalent largement les plus beaux exemples de gouvernance démocratique, tendant vers l’autosuffisance d’une population qui a su, avec peu de moyens et davantage de volonté imposer son nom et son cachet.
J. B.