Protestation à l’institut de lettres arabes

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Des dizaines d’étudiants de l’institut de lettres et langue arabes, de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, se sont rassemblés, dans la journée d’hier, devant le siège de leur département, pour dénoncer le refus qui leur a été signifié de poursuivre leurs études pour l’obtention du Master dans le cadre du LMD. En effet, et selon les représentants des étudiants protestataires, les étudiants ont été floués, dès le départ, à leur inscription au système LMD car, soulignent-ils, « à l’époque, on nous avait promis la possibilité pour ceux qui le désirent, d’aspirer à la première année en master. Or cette fois-ci, on nous sort une prétendue circulaire ministérielle qui limite le nombre de candidats au Master à 20 seulement, chose qui n’est pas de mise dans les autres départements et universités du pays. De plus, l’argument du manque d’encadreurs ne tient pas la route, puisque nous avons, nous-mêmes, contacté les enseignants, et ils ont déclaré être en mesure de répondre favorablement à toute sollicitation des responsables de l’université. Alors, pourquoi nous bloquer et nous abandonner à notre sort avec un diplôme limité à une licence de trois ans?». Les déçus du master, brandissaient des banderoles où ils s’interrogent sur leur sort, signalant que le diplôme qu’ils ont obtenu, après trois années d’études, n’est pas reconnu par les organismes d‘emploi et de la fonction publique, pour l’accès au concours des magistrats et de l’enseignement. «Malgré les promesses qui nous ont été faites, au début de nos études, nous nous retrouvons privés de l’accès aux études de Master qui donneront à notre diplôme une valeur reconnue dans tous les domaines. Nous sommes environ 400 étudiants à souffrir de cette situation», nous dira un autre représentant des étudiants. Et d’enchaîner : « Nous rejetons l’argumentation de l’administration, car nos moyennes nous permettent d’accéder au Master. De plus, nous sommes pénalisés, du fait que notre exclusion n’a été annoncée que dernièrement, au moment où les délais des inscriptions dans les universités étaient déjà largement dépassés. Qu’allons-nous devenir maintenant? ».

O.K.

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